The last Senegalese Riflemen passed away in 2014 in his African village of Thiowor; the day before he was supposed to be honored by the French government for his contribution to WWI.
The Ducs pay him an hommage on this song that retraces the conditions of the Franco-African armed forces during WWI, “the war of the whites”.
More than 600,000 soldiers were forced to enroll and at least 81,000 died on the battlefield.
Despite their contribution to the war effort, they received half of the pension of the white soldiers.
Anita
Links to their digital album: http://lesducs.bandcamp.com/album/anita
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« Abdoulaye »
Les Ducs
2n2o : Chant
Romain “Cz” : Guitare acoustique
Jean-Philippe Rococo : Guitare 12 cordes
Damien Abolivier : Percussions
Produit par Montgorges Phonogrammes et Les Ducs
Auteurs/compositeurs : Les Ducs
Réalisation
Alban – www.espritvoyageur.net
Prise de vue
Jimmy Leipold – www.jimleipold.fr
Alban – www.espritvoyageur.net
Assistant to Producer and in charge of Blog and Social Media
Matice Maino
Prise de son
Laurent Vial
Crédits Photos : Dorothée LUBIN
Reportage « Hommage à la Force noire »
http://www.dorotheelubin.com
Enregistré à la Passerelle 109 – Champoly
Retrouvez les Ducs sur
www.lesducs.net
Copyright 2019
www.espritvoyageur.net
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Paroles
T’iras ailleurs, jeune Ètalon
Palper de cette matrone le giron
Caresser son poilu visage
Elle offre ses joues au rasage
Pour nourrir sa peau de Colombine
RidÈe telle celui de sa voisine
Frottes-y profond ton Èpiderme
Voici ta graine, donne ton germe
´†T’iras ailleurs, o˘ nous Ètalons
Offrandes sous de sÈculaires lampions
SÈrieux au front sans coup fÈrir
Puisqu’un tronc sans cou fait rire
Boire du Verdun le sang des autres
En faire du boudin du leur, du nÙtre
Trinquons †! canons dans l’abus
Si loin la fraÓche douceur de l’eau bue
Sot refrain, Abdoulaye
ChantÈ sur le baillon d’un ´†y’a bon†ª
Combien l’offense du bye-bye
Eut mÈritÈ loi du Talion
T’iras ailleurs, tourne les talons
Ce jour tu quittes femme et salon
En poche ton bon ferroviaire
Pour ton train-train : seillant sous-verre
La main ouverte, nombre d’Etats l’ont
Brille son revers : nous dÈtalons
Quant aux voyages organisÈs
Faire-part aux points de ta lignÈe
Ce refrain, Abdoulaye
On le chantera aux p’tits plantons
MÈdailles non d’or pour les gnons, mais d’ail
En novembre quand en rang d’oignon
´T’iras ailleurs, dernier du nom†ª
Tu es nommÈ pour la LÈgion
EpoussetÈ, la veille de revenir
Centenaire tu choisis de mourir
Ce bout d’ferraille, coulant PrÈsident
A une odeur de vieux relent
Toi, railleur, serait-ce pour dire†:
T’iras ailleurs, pour les souvenirs†ª